L’éducation à l’environnement est née dans les années 1960

L’éducation est l’élément le plus important du développement de l’homme. Elle a ce pouvoir de transformer les vies. « Ouvrir une école c’est fermer une prison » disait Victor Hugo.

Si l’on s’en tient à une traduction littérale, le mot veut dire « guider hors de », développer, faire produire, et ce rôle est traditionnellement tenu en première intention par les parents.

Il est aussi au cœur de la mission de l’UNESCO, seul organe des Nations Unies qui traite du sujet sous tous ses aspects autour de 3 axes qui sont : bâtir la paix – et à ce jour la tâche est plus que jamais d’envergure -, éradiquer la pauvreté et promouvoir le développement durable et l’éducation verte.

A ce dernier niveau, l’objectif est de conduire le Programme mondial Éducation 2030 par l’intermédiaire de l’Objectif du développement durable.

L’éducation à l’environnement est née dans les années 1960 à l’initiative, louable pour l’époque, de mouvements d’éducation populaire qui organisaient des stages d’immersion afin de sensibiliser les populations à l’importance et à la beauté de la nature.

Les choses se sont professionnalisées dans les années 1970 avec l’apparition d’associations de protection de l’environnement et l’émergence de la notion de préservation des milieux naturels. 

En 1983, l’Assemblée Générale des Nations-Unies a chargé la Commission Mondiale sur l’environnement et le développement de proposer des stratégies à long terme qui soient, je cite : « susceptibles d’assurer une pérennité du développement d’ici à l’an 2000 et au-delà, de recommander des méthodes pour que l’intérêt porté à l’environnement se traduise dans les faits par une étroite coopération entre les pays et débouche sur l’atteinte d’objectifs communs ». 

La prise de conscience est certes avérée mais pouvait-on compter sur une réactivité optimale de la part d’institutions internationales dont on connait la lourdeur de fonctionnement ? 

(On se souvient du portrait grinçant du quotidien d’Adrien Deume fonctionnaire à la SDN, dressé par Albert Cohen dans les 206 chapitres de son roman Belle du Seigneur et de ce « flegme ambitieux » caricature d’un certain état d’esprit onusien témoignant de la vacuité de la fonction ) … 

En Européen convaincu, je m’attache à opérer une vraie distinction entre ce genre d’organisations internationales « classiques » en charge de l’adoption de rapports certes documentés mais souvent inapplicables, et d’autres plus spécifiques (UE) susceptibles de pouvoir réellement apporter des modifications bénéfiques au quotidien de leurs citoyens.

Plusieurs sommets organisés dans les années 90 et 2000 ont conduit à fixer, en France notamment, un cadre institutionnel avec l’écriture de la Charte de l’environnement (2005), ainsi qu’à une prise en compte de ces questions environnementales dans les circulaires de l’éducation nationale

En 1987, les choses prennent une autre tournure : le mot « nature » est remplacé par « environnement » intégrant dans sa définition non seulement le milieu naturel mais aussi les composantes sociales, économiques et culturelles des territoires. 

Cela résulte bien d’une certaine prise de conscience de l’appartenance de chacun à un écosystème fragile et périssable de l’équilibre duquel dépend la survie de l’Homme.

Mais pour que de cette prise de conscience naissent des actions appropriées, l’éducation des populations s’avère être un préalable nécessaire et incontournable.

Aujourd’hui, les Master en droit de l’environnement fleurissent en France.  Ils se différencient par leur intitulé qui va de droit de l’environnement et des risques, à droit de l’environnement– sécurité et qualité de l’entreprisedroit de l’environnement et du développement durable ou encore droit de l’environnement industriel, autant de déclinaisons qui intègrent les préoccupations environnementales au quotidien de chaque acteur économique.

Cette éducation à l’environnement passe donc par des salles de classe où l’on pose les bases d’un développement durable qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ( ainsi parlaient les rédacteurs du rapport Brundtland en 1987). 

Le but est bien d’identifier et préconiser les politiques à mettre en œuvre et comportements à adopter pour améliorer l’environnement.

Dans ce qu’il faut considérer comme étant un vrai processus de changement, l’exploitation des ressources, le choix des investissements et des changements institutionnels sont appréhendés par le prisme des besoins tant actuels qu’à venir.

Mais il faut se rendre à la raison : tout est affaire de volonté politique.

Aujourd’hui, avec la crise économique qui à l’heure où je m’exprime est en train de basculer sans transition de résultante pandémique à celle de conflit armé, les réformes territoriales et autres préoccupations liées à la conservation et préservation de l’environnement risquent de voir dans un premier temps leur enveloppe budgétaire drastiquement réduite 

 Je me suis intéressé et ai rejoint l’équipe de Lone Tree Property.

 La volonté de ses dirigeants est de construire des espaces de vie dynamiques, attractifs et encourageant un vrai sens de la communauté. Je suis particulièrement sensible à cette volonté d’humaniser au maximum les lieux de vie et cela passe par le respect de la notion de responsabilité essentielle.

Ce projet immobilier mené au Canada respecte la nécessité de réduire les émissions de carbone, intègre les critères de bonne gouvernance dans la stratégie d’investissements et a rejoint la liste des fonds relevant de l’article 9 du SFDR : c’est bel et bien un projet dark green !

Les expériences collectives acquises dans l’immobilier et la finance se conjuguent ici en abordant les questions environnementales et en tentant d’y apporter des réponses voulues satisfaisantes pour le bien être de chacun. Il est important de ne pas oublier qu’au-delà de vivre l’homme a cette capacité magique d’exister !

La transition écologique est nécessaire et tout s’apprend !  Recevoir une éducation verte se traduira par une évolution des comportements, l’intégration de connaissances nouvelles découlant sur des opportunités d’apprentissage qui permettront à chacun d’être acteur à son niveau de la mise en œuvre de ces objectifs de développement durable 

L’éducation à l’environnement est LE seul maillon qui peut contribuer à sensibiliser rationnellement et efficacement la population à l’importance des ressources naturelles, indispensables tant à la vie qu’à l’économie, ainsi qu’au développement de compétences favorisant leur préservation

L’éducation peut aussi passer par la chanson et certains paroliers ont su trouver les mots pour émouvoir et résumer la dénonciation de comportements iniques.

Les éléments sont en colère, et les décideurs font la loi. 

Quand un expert montre la terre, l’industriel regarde le doigt *

Il est des couplets qui  valent mieux qu’une plaidoirie. A méditer …

  • Gauvain Sers – Y’a plus de saison